6 février
J’ai rencontré Flavie par hasard.
Assise sur une terrasse, bière et pizza sur la table, j’écrivais.
J’ai rencontré Flavie par hasard.
Assise sur une terrasse, bière et pizza sur la table, j’écrivais.
Puis la petite demoiselle à l’accent français, me demanda si je pouvais avoir une connexion internet d’où je ne trouvais.
Spontanément, je répondis en français.
Puis, elle revient en compagnie d’une autre demoiselle, une finlandaise.
Je les accompagnai pour une bière.
Le billet d’avion avait été changé au matin, elle resterait plus longtemps en Nouvelle-Zélande. Qu’est-ce qui la retenait ici ?
Un anglais rencontré quelques jours auparavant.
L’envie de se poser et qui sait de trouver l’amour, ici en Nouvelle-Zélande.
28 ans, bientôt 29. Flavie, jolie demoiselle, cherche l’amour.
Parcourir le monde pour trouver ce que tout le monde cherche.
Faut-il aller si loin ?
Si ce n’est pas à Wellington, ce pourrait bien être en Australie.
Parcourir le monde pour trouver ce que tout le monde cherche.
Faut-il aller si loin ?
Si ce n’est pas à Wellington, ce pourrait bien être en Australie.
Il n’y a rien à perdre.
Car Flavie cherche l’amour.
Car Flavie cherche l’amour.
Je comprends.
Je comprends l’envie de vouloir appartenir, je comprends l’envie d’être aimé, je comprends l’envie de vouloir aimer.
Je me suis aussi fait prendre au jeu. Je me suis dit… « Hum… peut-être que je vais rencontrer quelqu’un et déménager dans un autre pays… »
Je comprends l’envie de vouloir appartenir, je comprends l’envie d’être aimé, je comprends l’envie de vouloir aimer.
Je me suis aussi fait prendre au jeu. Je me suis dit… « Hum… peut-être que je vais rencontrer quelqu’un et déménager dans un autre pays… »
De toute façon, avant même mon départ, on prédisait mon retour en amour et enceinte !
Vous imaginez !
Je n’allais pas parcourir le monde pour trouver l’amour.
Je n’allais même pas parcourir le monde !
De toute façon ; je ne sais même pas si je pourrais reconnaître l’amour même s’il se trouvait sur mon chemin !
Je ne connais pas beaucoup Flavie. Nous avons partagé quelques bières et un café au matin. Nous n’avons qu’effleuré nos vies. Mais j’étais triste de la laisser sur le quai de la plateforme numéro 9 du terminus de Wellington.
Encore une fois sur mon chemin, je rencontrai une jeune femme qui me ressemble. J’ai un côté du cœur comme Flavie L’amour.
Est-ce le cri du cœur de la femme célibataire à l’approche de la trentaine ?
Ce matin-là en serrant Flavie dans mes bras sur le quai de la plateforme numéro 9, j’avais l’impression de me serrer moi-même dans mes bras et de faire la paix avec ce côté de mon cœur.
Je lui souhaitai un sincère « bonne chance ».
Je ne sais si j’aurai de ses nouvelles.
Mais j’aimerais bien la savoir heureuse et amoureuse.
Savoir qu’elle est maintenant Flavie L’amoureuse.
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