Le Parore est l’autre bateau que nous utilisons lors que l’officiel Aquapackers, le Cat-a-Rac, est complet.
Avant de conclure mon aventure dans l’Abel Tasman National Park, j’ai la chance d’accompagner Chris et un groupe de 4 voyageurs à bord du Parore pour un séjour de 3 jours, allant de l’extrémité nord du parc jusqu’à Anchorage Bay.
4 voyageurs et leur guide, pour une aventure de kayak.
De retour de la plage, pour reconduire mon attachante famille, j’eu à peine le temps de sauter à bord que nous étions parti.
Nous devions d’abord nous rendre légèrement à l’extérieur de l’entrée du parc pour aller chercher nos voyageurs.
Durant ce temps, je bouclai mon sac à dos qui logeait à l’entrée du Parore depuis mon arrivée. Puis un coup de balayeuse pour faire une beauté à cette veille embarcation.
Nous y étions.
Beaucoup de bagages…je remarquai un sac…tiger Dalhousie, soccer team…
J’ouvrais les sac de provisions et je réfléchissais…
Dalhousie ? Dalhousie… Dalhousie !
Mon amie Amélie a fait un an là ! C’est une université de la Nouvelle-Écosse !
J’allai donc retrouver le quatuor qui se trouvait à l’avant du bateau, profitant du paysage.
Je leur demandai s’il s’agissait bien de l’université Dalhousie en Nouvelle-Écosse…
En fait, je sus plus tard que l’un des couples était canadien, l’autre étant australien.
Des maris chirurgiens qui ont travaillé ensemble, les couples devenus amis, maintenant ils prennent leurs vacances ensemble. Voilà qui sont nos passagers.
Première journée d’aventure.
Après avoir recueilli nos passagers, nous nous dirigions vers Mutton Cove, l’extrémité du parc. Environ une heure de croisière.
Alors que nous étions en route, je réalisai que j’avais oublié de faire une réserve de papier de toilette…
Merde ! Le juron est approprié !
Je devrais donc aller à l’Aquapackers chercher le nécessaire… N
otre plan : quand nous serions vis-à-vis Anchorage Bay, je partirais en zodiaque et je devrais par la suite rejoindre le bateau qui lui poursuivrait sa route…
Youhou ! Je n’étais pas nécessairement contente de mon oubli, mais j’étais fort heureuse de conduire le zodiaque à haute vitesse et sur une longue distance… non pas seulement pour reconduire quelques passagers à la plage !
Alors que le Parore allait encore à basse vitesse, je tirai la corde de mon véhicule… et je sautai à bord ! J’adore ! Que d’aventures !
Un court aller-retour, d’une durée d’environ 30 minutes, rencontrant les bateaux taxis et leur chauffeurs qui m’envoyait la main…
Je rejoignis enfin le Parore, papier de toilette à la main.
Nous arrivions à Mutton Cove.
De là, les kayaks à l’eau et les passagers sur terre.
Chris et moi partîmes pour une courte randonnée, destination Separation Point.
La séparation entre l’Abel Tasman National Park et Golden Bay. Petite marche d’une vingtaine de minutes qui offrait une toujours aussi belle vue sur un toujours aussi beau décor.
À cet endroit, je pris de, je crois, très jolies photos.
Mais mon appareil de merde ( !) n’enregistre pas certaines de mes photos… Il ne dit qu’il ne reconnaît pas le format du fichier !
Merde ! Je prends des photos en mode automatique… Mais quessé qui ne reconnaît pas ??? C’est son mode automatique !
Alors pas de photos de moi avec ce superbe décor… Pour une fois que quelqu’un était avec moi pour me prendre en photo ! Enfin…
Nous retournions au bateau, je fis saucette et nous bougions le bateau jusqu’à la baie suivante où nous passerions la nuit.
Une fois à notre nouvel emplacement, Chris et moi, partîmes à la recherche de notre souper.
Ce soir, nous mangerions des fruits de mer !
D’abord tuba et masque pour la pêche aux Pauas. Conduisant le zodiaque, je suivais mon capitaine qui faisait la chasse.
12 pauas seraient notre entrée.
Il troqua ensuite tuba pour bombonne d’oxygène. La prochaine était consistait à aller chercher quelques pétoncles au fond de la mer et si possible un homard.
Toujours au volant du zodiaque, je suivais maintenant les bulles. Je ne sais pas combien de temps dura la pêche, peut-être un trente minutes… Résultats de frais pétoncles et quelques surprises pour moi !
Un petit requin, que je pus prendre et l'examiner et un poisson de fond, plat avec les deux yeux du même côté. J’échappai le gluant poisson plat en peu de temps, mais nous ramenions le requin a jusqu’au bateau afin que je prenne une photo.
Pour une fois que mon kodak marchait !
Assis sur le rebord du bateau, nous arrangions les pétoncles.
J’amochai un peu mon troisième pétoncle… je dû négocier pour en faire un autre ! C’est une affaire sérieuse ! J’aurais bien voulu vous montrer notre cueillette, mais mon amicale caméra ne reconnaît pas le format ( ?&*% ¿¥Θ!%). Pas de photos.
Le souper fût tout simplement délicieux. Pauas, pétoncles et poisson pêché la semaine dernière. A peine la dernière bouchée avalée, Chris remarqua quelque chose au loin.
Ce gars à de l’œil, une vision parfaite. C’était des dauphins ! Vite ! Vite ! Vite ! Avant qu’ils ne s’éloignent trop, tout le monde dans le bateau.
Nous les rejoignîmes rapidement. Une cinquantaine de dauphins, voguant, nageant, plongeant et sautant. Pas de caméra, pas le temps. Et après mes déceptions photographiques de la journée, je ne tenais pas à regarder le spectacle à travers ma caméra pour rien.
Quel spectacle ! C’était féerique ! J’entendais presque la musique classique dans ma tête pour en faire un fantastique ballet aquatique.
C’est sous un ciel au milliard d’étoiles que termina cette soirée, seul bateau dans notre baie.
Le vent tombé, notre situation nous dans la baie nous fit vivre une nuit bien houleuse. Bercée par un autre type de vague dans un autre type de bateau, ce fût pour moi une excellente nuit.
Deuxième journée
Partis de Mutton Cove au matin, nous nous dirigions vers Awaroa, la baie centrale du parc National. Un lodge et un café s’y trouvent.
Notre plan de la journée : y prendre un café en attendant les passagers qui devaient kayaker. Nous arrêtions au bateau de l’un de nos voisins, un couple de la Nouvelle-Zélande.
Lui ; guide de marche sur le Mont Cook, elle ; hypnothérapiste. C’est une discipline universitaire en ici !
C’est en leur compagnie que nous allâmes prendre notre café. Un super lodge, mais l’un des capuccino les plus mauvais que j’ai eu de ma vie !
Nous ne restâmes malheureusement pas très longtemps… le téléphone sonna et la serveuse vient trouver Chris…un téléphone pour lui !
L’un de nos passagers ne souhaitait plus pagayer… il fallait donc retourner à la baie de ce matin, aller le chercher… Café pas très bon avalé, nous repartîmes.
Assise sur la tablette au dessus du poste de pilotage, je me remplissais les yeux de cette beauté que je vais bientôt quitter… La journée était parfaite. Nous primes notre passager et nous repartîmes pour Awaroa Bay.
Après diner, Chris dû repartir pour aller réparer le moteur de l’autre zodiaque laissé à l’Aquapackers… Ce qui me laissa un petit après-midi bien tranquille d’écriture, assise sur le cabinet du BBQ !
Puis nous allâmes faire une petite croisière en zodiaque, question que je vois les environs.
Ici, l’eau tellement claire… je ne pensais pas que ça pouvait être aussi claire… d’une profondeur de plus de 15 pieds et on voit le fond comme s’il y avait 2 pieds d’eau…
Sous le soleil, les éclaboussures crées par le zodiaque laissait voir un arc-en-ciel !
J’ai vu une raie pour la première fois ! Puis plus d’une.
Et, il y a autant d’étoiles de mer que d’étoiles dans le ciel. Une fois le soleil descendu, mais bien avant la nuit, je pouvais voir toutes ces étoiles de mer autour du bateau. On pouvait suivre la chaîne de l’ancre et ces traces laissées dans le sable, puis l’ancre au bout de la chaîne.
Cette baie est surprenante. Plus petite qu’Anchorage Bay, je pense. Peut-être que ce n’est qu’une impression et que le fait qu nous soyons ancré dans un recoin donne l’impression de petitesse.
Ce fût une journée calme, mais jolie et remplie.
Troisième journée
Levée de bonne heure car les voyageurs devaient partir tôt, j’installai le déjeuner vers 7 heures. J’écrivis un brin en attendant leur réveil.
Je fus interrompue par le guide de kayak. Robbie. Un irlandais qui se balade à travers le monde depuis 15 ans. Depuis les dernières années, il passe l’été en Nouvelle-Zélande et l’été en Suisse où habite sa copine. Guide de kayak, guide de rafting, amant de la nature et de l’eau, il est un gaillard sympathique. Il apprécie ce séjour, car pour une fois, il n’est pas en camping, mais dans le confort du bateau, pas de repas à préparer et 4 voyageurs qui pagaient tranquillement. Pour lui ; ce sont les vacances !
Bavardant un peu en français, le bruit de la génératrice nous rappela au travail. Chris était debout, les voyageurs le seraient aussi, compte tenu du vacarme que créé la génératrice.
Aussitôt les voyageurs en kayak, nous partîmes. Direction Bank Bay, d’où, nous pouvons remplir le réservoir d’eau.
Armée de mon gros crochet à quatre branches, j’attendais la corde.
Pour la première fois, je manquai ma cible. J’étais si déçue. Et, c’était la dernière fois que j’aurais la chance de le faire… durant les minutes qui suivirent ; je pratiquai mon lancé.
Puis Chris parti chercher l’autre bateau pour faire la même opération.
Durant, ce temps, je fis la sieste dans un hamac ! Le paradis ! Un hamac sur un bateau. Doublement bercée !
Puis le Cat-a-Rac arriva. Nous allions rejoindre l’équipage. Je pris le dîner avec Katy, l’autre québécoise en fonction.
Puis je fis ma réservation pour le traversier.
Le processus de démarrage est en route. Mon traversier est à 6 heures dimanche.
De retour sur le Parore, nous allions maintenant faire la chasse aux homards. Vêtu de son costume d’homme-grenouille, nous nous dirigions vers un endroit secret.
Au centre de la mer, la bouée verte enlignée avec les deux pins qui dépassent àl’horizon,et à angle droit avec une deuxième bouée… au fond de la mer ; une roche.
Sur cette roche à la fin décembre, début janvier, des dizaines de homards s’y trouvent. Cette année, ils n’y étaient pas… alors Chris supposa qu’ils étaient en retard sur leur saison…
Aux commandes du zodiaque, je devais suivre les bulles. A peine 10 minutes, et je vis l’homme grenouille refaire surface… le sac plein ! Plein d’énormes homards !
Nous avions notre entrée !
Revenus au bateau, nous les attachions par-dessus bord, afin qu’ils restent frais et dans l’eau.
Nos voyageurs étaient impressionnés.
Chris y alla des quelques explications sur l’anatomie des homards et fit la pause pour les caméras.
Succulent ! Rien d’autre à dire. Accompagné d’une petite trempette mayo-wasabi… Hum ! J’y allai d’un peu de jus de citron… Mais j’admets que le mélange mayo-wasabi ne donnait pas sa place !
Puis le souper… steaks de chevreuil et côtelettes d’agneau. Hum ! En accompagnement de petites patates en papillotes avec zeste de citrons. J’adore le citron avec des légumes. J’étais aux anges !
Une fois la nuit tombée, sous une voie lactée lumineuse, nous nous dirigions vers la plage et les vers fluorescents.
Katy se joignit à nous. J’étais aux commandes du zodiaque.
Pour la première fois en route vers la grotte. J’étais un peu stressée ; conduire de nuit avec plusieurs passagers à bord… Tout fût ok.
Je suis toujours aussi impressionnée par ces petits vers fluorescents, des étoiles dans une grotte, c’est vraiment l’impression que ça me donne.
Puis, nouveauté pour moi ; une autre grotte…celle-ci contenant de véritables fossiles vivants. Un insecte, le « weta », je ne sais pas le nom français. Un gros insecte entre le criquet et l’araignée, vivant dans les grottes et se nourrissant de la même chose que les vers fluorescents… C’est tout ce que je sais sur cet insecte !
Mon décollage de la plage se passa bien… l’un de mes meilleurs ! J’en étais heureuse, car il était aussi mon dernier décollage…
J’allais reconduire les voyageurs au Parore, puis je me dirigeai en compagnie de Katy vers l’Aquapackers.
J’allais vraiment tranquillement car je ne voyais vraiment rien. Mais rien ! Puis … Merde ! J’heurtai une roche…
Merde ! Merde ! Merde ! J’avais tellement peur d’avoir brisé quelque chose… Mais j’allais tellement pas vite, il ne pouvait pas s’être passé grand-chose. J’étais quand même stressée. Je voyais vraiment rien ! et l’Aquapackers n’était pas à la même place qu’à l’habitude, je n’avais pas de référence…
J’allai chercher Chris sur le bateau d’un voisin et je restai le temps d’un bourbon.
J’avais hâte de lui raconter ma mésaventure et de me libérer de ce stress. Il ria de moi. Et ria encore plus quand je lui dis que j’étais désorientée. Je jugeai qu’il ne s’était finalement rien passé de bien grave !
L’excursion à bord du Parore se termina ce matin, après le petit déjeuné.
Les voyageurs partirent pour leur dernier jour de kayak et je repartie pour le Cat-a-Rac.
Il me reste deux jours ici.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire