Avez-vous lu?

Voyez la conclusion de mon aventure canadienne à
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Et voyez la suite! Mon aventure en Amérique du sud!
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lundi 31 décembre 2007

Mes moustaches


Je voulais vous montrer mes moustaches.

Alors que j’étais à Wellington, le 30 novembre.
Dernier jour du mois de Novembre, j’étais complètement hypnotisée par ces hommes à la moustache… je décidai d’en faire une collection avant qu’elles ne disparaissent le jour suivant.

Le mois de novembre est nommé "Mo"vembre, c'est un mois de campagne de sensibilisation pour le cancer de la prostate...
À l’épicerie, dans la rue, dans les bars. Il y en avait partout !

Me baladant avec mon appareil photo, je croquais le vif!












Les inconnus connus

J’ai toujours eu des inconnus connus.
Parfois, je leur donne des noms.
Parfois, je sais où ils travaillent.
Parfois, je ne sais pas grand-chose, je ne fais que les croiser.

Je parle de ces gens que vous croisez souvent sur votre chemin.
Ceux qui prennent le métro avec vous tous les matins, le gars qui est toujours dans l’autobus numéro 55, ou la fille qui est toujours à la fruiterie en même temps que vous.
Ce sont des inconnus connus.

Les gens que l’on reconnaît mais que l’on ne connaît pas.
J’adore les inconnus connus !
Et, je trouve toujours palpitant le premier « Bonjour ».
Je devienne alors que j’étais aussi l’inconnue connue.
Mais plus que « Bonjour » et l’inconnu perd de sa substance ! On aime le mystère de l’inconnu !

Sur la route, hors du quotidien, ces gens disparaissent.
N’étant jamais au même endroit, je ne croise jamais les mêmes personnes.

À Vancouver, je suis restée assez longtemps pour en avoir un.
Il marchait toujours sur Commercial Drive. Peut-être habitait-il dans le quartier, peut-être y travaillait-il ? Je ne sais pas.

J’ai maintenant découvert une autre catégorie de personnes.
Une autre catégorie d’inconnus connus.
Les internautes.

Hier, alors que je tentais de mettre mon blog à jour, je me suis demandé pour la première fois, pourquoi je faisais ça. Pour qui je le faisais ?
Je ne m’étais jamais posée la question.

Sachant de plus en plus qui sont mes lecteurs, je crains de me censurer.
Et, je ne veux pas le faire.
Je veux continuer à écrire pour moi et si vous me lisez et que vous y trouvez quelque chose d’intéressant… J’en suis vraiment heureuse.
Mais vos raisons de le faire ne sont pas tous les mêmes.

Mon blog a mis sur mon chemin des gens que je ne connais pas.
Cette nouvelle catégorie d’inconnus.

Et, curieusement, ils sont toujours arrivés au bon moment.
Il y a eu Rachid, Céline et Richard, qui a plusieurs reprises m’a envoyé de bref encouragements, des commentaires ou des conseils.
Puis Josée, qui m’a offert un coup de main pour ranger ma van à Vancouver.
Aussi Annie, qui m’a écrit, alors que je ne savais si je devais prendre l’emploi à Vancouver ou poursuivre mon chemin.

Et, aujourd’hui, en réponse à mon questionnement d’hier, j’ai reçu un courriel de Grégoire.
Un nouvel inconnu connu.
Alors merci Grégoire pour ce courriel.

Aujourd’hui, 30 décembre, 30 degrés sous le soleil, je me prépare à fêter la nouvelle année.

Je fais le bilan de l’année 2007.
Je fais ma liste d’objectifs pour l’année 2008.
Et, je fais la liste des choses que je veux faire encore en 2007 !

samedi 29 décembre 2007

Le temps des fêtes

Le temps des fêtes sans neige... Bizarre…

Noël a passé sans que vraiment je m’en rende compte.
Fêtant le 25 plutôt que le 24, déjà c’était nouveau pour moi…

Quelques jours avant noël nous sommes allées marcher avec le chien Moose, dans la rue la plus décorée de Gisborne. Les voitures défilent pour y voir les lumières de noël installées sur les maisons.

Il manque définitivement quelque chose aux lumières sans la neige. Mais quand même, certains se donnent vraiment !
Des mêmes lumières que celles que nous avons, certaines jouant de la « aigue et fatigante » musique de noël !

Le 24 a passé et le 25 au matin, c’était le temps des cadeaux.

J’ai offert à Marie-Pierre un bracelet acheter durant mon voyage sur l’Île du Sud. En cuir et en verre… je le trouve vraiment jolie, je crois qu’elle aussi… c’est ben ça les cadeau !

J’ai reçu de Marie-Pierre un collier avec une « greenstone ».
Une pierre typiquement néo-zélandaise.
Il parait qu’il faut se la faire offrir, et que si elle tombe alors que tu la portes, il ne faut pas la remettre, c’est parce que ton corps la rejette…

Tout le monde en a une… pratiquement tout le monde et nombreux sont ceux qui la porte.

Marie-Pierre nous a aussi préparé des bas de noël, dans des chaussettes rayées.
Chocolat, suçons, et gomme…

Puis à 8hre du matin, nous étions attendu pour déjeuner chez la sœur de Nickilas, le mari de mon amie.
Champagne et jus d’orange au déjeuner, si bien qu’à midi déjà… On chantait des chansons de noël !!!

Puis sieste d’après-midi pour cuver le champagne avant de se diriger chez un oncle de Nick, le frère de sa mère, pour le souper…En bonnes invitées, nous avons préparé une salade de « pétates ».

J’ai reçu un cadeau de la grand-mère, une débarbouillette et un savon. Je trouvais l’attention très gentille.
Elle était tellement belle cette grand-mère aux cheveux argentée dans sa chemise turquoise ; fait à la main et de la même couleur que ses yeux !

Nous passions une partie de la soirée là, dans cette heureuse famille mi-maori, cousins, cousines, tantes, oncles et le grand-père rieur dans la chaise du coin.
Nous retournions bien calmement vers le 45B Stout. Une autre journée se terminait.

Maintenant Gisborne se prépare à être la première ville au monde à voir le soleil de l’an 2008.
Pour la quatrième année consécutive, il y a un vraiment gros party.
Rythms and Vines.
L’an passé il y a 20 000 personnes, 24heures de musique en continu, des bands, des Djs, à la veille du jour de l’an et à proximité d’un vignoble ; d’où le nom.
Alors, ces derniers jours, la ville commence à se remplir… 20 000 personnes de plus dans une ville comme Gisborne, ça parait !

Nous ne serons pas de cette fête… parce que le coût des billets est élevé mais aussi parce que l’âge moyen est la jeune vingtaine… Trop de jeunes cons saouls pour nous !!
J’ai, un moment, pensé y aller seule, mais ça m’a un peu découragée…

Enfin, je ne sais pas ce que me réserve le jour de l’an, mais même si c’est tranquille… je suis heureuse de voir le jour se lever sur cette nouvelle année, 2008, l’année de mes 30 ans.
Je serai à Gisborne.
« First to see the light ».
Ce sera une bonne année !

vendredi 28 décembre 2007

Et, maintenant?

Alors que je devrais être entrain de rigolée, de me tortiller dans le sable et de dire:
« Oui ! c’est l’été ! Oui ! C’est les vacances !»
Je suis plutôt entrain de me morfondre et de m’ennuyer.
Je n’arrive pas à écrire, je trouve que rien n’est super. Je m’ennuie, je n’ai rien à faire, je ne trouve rien à faire.
Je brette sur mon texte à propos de Christichurch et mes derniers jours avec ma co-voyageuse allemande, et je n’ai rien à dire sur noël qui a passé sans que je le vois.

La ville de Gisborne est très jolie et j’adore mon amie, mais je ne trouve rien ici de stimulant, et je n’aime pas être en visite.
Je cherche toujours ma place en ce genre d’endroit.
Le tempo n’est pas le mien et je perds le rythme.

J’explore alors d’autres plans.

Les possibilités sont infinies et pour ce genre de chose, j’ai de l’imagination !

Il me faudra certainement quelques jours pour mettre mes plans en branle, mais je suis déjà dans le processus.

Mes points d’intérêts pour l’instant sont le Fringe Festival de Wellington, capitale de la Nouvelle-Zélande.
Fringe Festival est un événement culturel (autour du 5 au 14 février)…
J’ai passé quelques jours à Winnipeg durant ce même festival, en juillet dernier.
Bien entendu ici la programmation sera différente.

J’ai rempli ma fiche de bénévole et j’enverrai mon c.v dans les prochains jours, on ne sait jamais !

Toujours à Wellington, the International arts festival of Wellington (du 22 février au 16 mars).
J’ai repéré plusieurs activités gratuites entre le 5 et le 14 mars.
Mais encore là, je vais envoyer mon c.v. et remplir la fiche de bénévole.

Wellington, est la ville que j’ai préféré jusqu’à maintenant et je souhaite vivement y retourner.
D’ici là, le bénévolat ne pouvant me faire vivre… je vais devoir travailler…

Ce qu’il m’intéresse le plus jusqu’à maintenant, serait de travailler dans un hôtel, auberge ou bed and breakfast.

Alors, j’ai pris mon guide de voyage, repéré tous les hôtels des régions que j’ai aimé lors de ma tournée des dernières semaines.
J’ai ensuite visité leur site internet pour avoir un aspect visuel du sujet… et je vais envoyer des courriels dès ce soir.

Si je ne trouve pas d’emploi intéressant, je garde toujours en tête de prendre mon vol de retour prévu pour le 13 février, et revenir vers Vancouver. D’où je pourrais travailler quelques semaines, avant de poursuivre mon voyage encore une fois vers une autre destination.

Pour rentrer sur Montréal, suivant le plan initial, en mai prochain.
Je vais devoir travailler 4 ou 5 semaines, peu importe l’endroit.


Je sais aussi que j’ai besoin de bouger… je ne suis pas prête pour la vie tranquille de maison !


Alors j’en suis là.
Je lance mes chances par courriel ce soir.
7 janvier sera mon deadline pour toutes prochaines aventure

Tremblement à Gisborne

(20 décembre)
Ce soir la terre bouge.
Je viens de vire le plus gros et le plus long des tremblements de terre de ma vie.
L’épicentre était à 40 km au nord de Gisborne.
6.8 à l’échelle de Richter.
Plus de trente seconde.
Ça brasse.
On en attend un autre… c’est toujours comme ça y parait.

Il n’y a pas d’électricité à la maison et tout le monde semble aller quelque part.
Où vont-il ?
Et, je viens de perdre le chien de mon amie.

Le tremblement.

Assise à l’ordinateur, dans le garage chez mon amie, je travaille à mettre mon blog à jour.
Je suis seule à la maison.
Elle est à l’hôpital, son mari s’est coupé un doigt aujourd’hui. Il est sur la table d’opération.
Je travaille sur l’ordinateur de la maison, la connexion internet est meilleure.
Mais le mien est ouvert. La musique joue et je choisi mes photos.

Puis un grondement… un gros grondement et les choses bougent et tombent rapidement.
Je me dirige vers la carte de porte entre le garage et la maison.
L’électricité coupe mais Johnny Cash joue en background, le grondement.
Il chante « Suppertime ».
Une balade.
Je me sens dans un film de Quarantine Tanrantino.
http://www.youtube.com/watch?v=6w2lzQ7tgjg

Et, encore, ça s’intensifie.
Le sapin de noël tombe, les pots de plante, les fruits du bol se baladent sur le plancher, les cadres tombent.
Et toujours ce gros grondement.
Installée dans le cadre de porte, écoutant Johnny Cash, je flatte le chien en regardant la van bouger dans le stationnement.
Je sens maintenant que je suis sur une île.

Puis tranquillement ça se calme et le téléphone sonne.
C’est mon amie qui s’informe.
Puis je me rends compte que le chien ne m’a pas suivi.
Merde ! J’ai perdu le chien !

Équipée de la lampe de poche je pars à la recherche du chien de mon amie.
Voyant toutes ces voitures dans la rue… je me demande vraiment où tout le monde va ?
Je marche dans la rue criant « Moose», le nom du chien…la canadienne criant orignal dans la rue, l’image est belle…
Suis-je supposée aller quelque part ?
Je cherche le chien un temps, je discute avec des voisins… certains prennent ça relaxe, certains panique.
Je suis relaxe, mais le chien me fait chier !
Enfin.

Plus tard, Marie revient, nous partons à la recherche du chien, on le trouve trois maisons plus loin.
Et son mari a terminé son opération. Il a un doigt en moins. Et, ils ont fini l'opération à la torche.

L’après tremblement.

Le centre-ville est fermé.
On demandait des bénévoles à la radio le soir même… à quelques jours de noël… C’est le bordel dans les magasins, les épiceries… partout.
Certains commerces sont fermés, des toits défoncés et les inspecteurs de la sécurité publique doivent examiner chacun des bâtiments…

Je comprends maintenant que ça a brassé pour vrai !

Christchurch à Gisborne

15-16-17-18-19 décembre)
Partie de Dunedin, après un tour de la fantastique Otago Peninsula, nous arrivâmes à Christchuch après plusieurs heures de route, il était tard, par ce beau samedi soir.
Sans hôtel pour la nuit, nous devions trouver.

Notre livre de touristes allemands indiquait plusieurs backpackers intéressants…
Le premier très bien situé était complet, le deuxième offrant un parking gratuit l’était également.
Bon, nous voulions rester près du centre-ville, alors la solution, un hôtel pour femmes seulement. Ce ne serait pas complet, c’est certain, et c’était bien situé, voilà ce qui fût notre solution du moment.
La Nouvelle-Zélande offre quelques backpackers pour femmes uniquement, et non, ce n’est pas pour lesbiennes, mais pour femmes voyageant seule.
À cet hôtel, pour sorcières féministes et autonomes, on offrait une serviette chaude en arrivant et c’était le plus spacieux et propre des auberges que nous avions eues.

C’est la ville où je suis restée le plus longtemps sur l’île du Sud, mais j’ai l’impression que c’est celle que j’ai visité le moins et de laquelle je garde le moins de souvenirs…
Je sais pourquoi. Mon esprit n’était pas dans la ville. Mais ailleurs.

À notre premier soir, nous allâmes à un « squarre » bien populaire en ville. L’ami rencontré à Dunedin nous avait parlé de cet endroit.
C’est une belle place ; des restos, des bars et des boutiques qui donnent une vie diversifiée et animée de jour et de soir.

Nous passâmes la soirée avec un groupe de garçons ; qui célébraient le retour de l’un de leurs amis, vivant à Londres depuis deux ans, et ici pour quelques jours.

Le lendemain, nous étant levée trop tard, bien trop tard ! Tellement que les femmes de chambres, timides et japonaises, nous réveillèrent avec la balayeuse. Puis la propriétaire, féministe et autonome, vint nous voir.
Nous décidions de rester et d’aller à la plage voisine ; plutôt que de se rendre à Kaikoura, ou Maren pourrait nager avec les dauphins tandis que moi je visiterais la ville.

La plage de Christchuch était grise et le sable bien tassé et mouillé.
Soleil mais venteux et un brin nuageux.

Alors j’étais assise sur la plage de Christchurch- Nouvelle-Zélande, par un dimanche après-midi de la mi-décembre, ordinateur sur les genoux, j’écrivais.

À la veille ou l’avant-veille de mon retour vers Gisborne.
Je suis là à faire des bilan et des récits de mes aventures des dernières journées.

Aujourd’hui, je me sens un peu triste. Je ne sais pas trop pourquoi. Je n’arrive pas à mettre le doigt dessus. Je trouve des raisons un peu bidons.

Je me suis fait couper les cheveux il y a deux jours… et je passe toujours au mauvais moment après une coupe de cheveux...
O.K ! Je sais que ça repousse, je sais qu’il y a du monde qui ne mange pas et je sais que je finis toujours par m’habituer.
Mais chaque fois je me dis que j’aurais dû le faire moi-même !
Fini les coiffeuses !

Je suis Sanson à ma façon, je ne tire pas ma force de mes cheveux, mais un peu de mon charme et de mon estime je pense… alors ce n’est pas bon de couper mes cheveux.
Cette fois-ci, je me suis dit sérieusement que je devrais faire mon cours de coiffeuse, je vois ça comme un investissement ! Et la possibilité d’un « side line» créatif pour moi.

Mais ce n’est pas juste ça. J’ai aussi de la difficulté avec les séparations.
Ma nouvelle amie de voyage prend l’avion bientôt et je n’ai pas souvent passé deux semaines complètes avec une même personne et en même temps que je commence à avoir besoin de solitude.
Je trouve ça plate de penser que je ne la reverrai peut-être jamais.
Bien que notre complicité se soit un peu épuisée, nous ne sommes plus à notre lune de miel !
Mais nous avons eu de franchement bons moments.
Et, je ne suis pas très bonne avec les séparations.
Je dis bonjour milles fois, je dis toujours les mêmes choses, je me répette… mais la plupart du temps je pars avant d’être partie.
C’est ce que je fais présentement, je coupe les ponts, je me retire.
J’écoute Vincent Vallière pour la première fois depuis mon départ, il y a 5 mois maintenant.
Ce disque m’a vraiment accompagné au moment de ma décision de partir.
J’entendais dans ces paroles des mots réconfortants et certains reflétaient bien mon émotion du moment.
Curieusement, encore aujourd’hui ces mots résonnent pour moi.
La plage de Christchurch est différente de toutes les autres plages de la Nouvelle-Zélande. Aucune plage ne se ressemble.
Parfois, galets, sable blanc, sable jaune, sable noir, ici c’est gris taupe sans coquillage.
Mais ici des surfeurs.

Retour vers Wellington, puis Gisborne. Le temps des fêtes sera bien différent. Mais je ne suis pas une « fan » du temps des fêtes. Je le redeviendrai certainement, mais je demeure inconfortable avec certains principes… Enfin !

Une journée sur la plage et une entrée au Café de la plage; nous retournions à l’hôtel en fin de journée.

Nous repartîmes de l'hôtel trop tard pour aller souper… tout était fermé.
Nous marchions et tournions en rond dans la ville, rien rien rien n’était ouvert. J'avais faim, je voyais des points.
Nous trouvions finalement un micro restaurent thaïlandais.
Pour presque rien, nous eûmes l’un des meilleurs soupers que nous ayons eu, excluant bien entendu, ceux que nous coquetions nous même !

Le lendemain, 17 décembre, nous passions la journée à explorer la ville, passant notre dernière journée ensemble.
Nous étions tristes et mais de bonne humeur à la fois.
À travers du magasinage et des sushis, nous arrêtions voir le « Wizzard ».
Un ancien prof de littérature anglaise à l’université, debout dans un échelle, portant une toge, nous racontant l’Histoire entre les hommes et les femmes !










Nous ne restions pas très longtemps, préférant les marches qui menait au somment de la cathédrale qui se trouvait devant nous. Cent-trente-quantre marches qui menait à 4 petits balcons d’où nous avions un vue sur le centre-ville.
Alors que nous nous promenions au marché public devant la cathédrale, cherchant un souvenir à ramener, Maren trouva deux bagues sur le sol.
Pareilles, de la même grandeur.
Elle nous allait parfaitement toute les deux ! Ce serait notre souvenir!

Puis, je devins Miss Dempel.
Maren ne donna sa passe d’autobus et ces heures restantes, et la carte de membre BBH, rabais pour les backpackers.
Je fis mon premier appel pour réserver mon traversier au nom de Miss Dempel.

Arrêt 5 à 7 après le masaginage, nous trouvions un divan dans une ruelle rétro à proximité du même « squarre ».
Le traversier était bouqué, il ne nous restait qu’à préparer nos sacs à dos, car mon autobus était à 7hre le lendemain matin.


À l’hôtel, notre chambre était maintenant pleine de voyageuses, une heureuse californienne était du lot.

Nous repartîmes pour notre dernière soirée qui nous mena jusqu’à 7hre du matin, directement à l’autobus.
Sans avoir dormi, j’embarquai dans l’autobus pour me réveiller 4hre plus tard à Picton.
J’ai fait un très mauvais choix au moment de réserver le traversier…je devais attendre, je ne sais pas combien d’heures…trop longtemps…
J’aurais dû ne pas réserver et acheter mon billet directement là. J’aurais passer mes heures d’attente à me balader dans Wellington plutôt que de dormir dans le terminus de Picton !
Un peu d’écriture, une sieste, un peu d’écriture, une sieste, puis le traversier arriva…

C’est assise dans le traversier, mon retour vers l’île du nord, que je me rend compte que je suis de nouveau seule sur la route.
Le traversier est plus intéressant que la dernière fois… plus luxueux, plus petit je pense aussi... mais je ne suis pas certaine…
La température, n’est pas super… gris et pluvieux.
La vue ne sera pas la même.
Les nuages donnent un aspect mystique à la baie, la traversée sera longue.
Ces petites montagnes vertes qui avancent dans la baie, des petites îles qui semblent vertes et fournies.
Je me sens dans un autre monde.
Le bateau tangue énormément.
On ne voit rien, on devine des formes.
À ma première traversée, nous étions sur le pont, au soleil à écouter le ipod allemand pour la première fois…
Le bateau bougeait vraiment beaucoup.
La mer était agitée.
J’avais de la difficulté à marcher !
Rendue au terminus, j’attendis une navette et je compris combien la mer était agitée en parlant avec la dame qui se tenait à mes côtés. Elle qui avait pris le bateau des centaines de fois disait sans hésitation que c’était la pire fois de sa vie !

Je rentrai à Wellington affamée et fatiguée.
Pris ma chambre dans un hôtel près du terminus d’autobus, pour le lendemain matin.
Je marchai dans la ville cherchant de quoi manger.
Rien.
Un Shell fut ma meilleure option.
Au matin encore très tôt, un autre 7hre du matin, je prenais l’autobus pour entre à Gisborne.
De 7h à 5h dans l’autobus. Quel calvaire.
Mais je rentre à Gisborne, et je suis contente de voir mon amie.