15-16-17-18-19 décembre)
Partie de Dunedin, après un tour de la fantastique Otago Peninsula, nous arrivâmes à Christchuch après plusieurs heures de route, il était tard, par ce beau samedi soir.
Sans hôtel pour la nuit, nous devions trouver.
Notre livre de touristes allemands indiquait plusieurs backpackers intéressants…
Le premier très bien situé était complet, le deuxième offrant un parking gratuit l’était également.
Bon, nous voulions rester près du centre-ville, alors la solution, un hôtel pour femmes seulement. Ce ne serait pas complet, c’est certain, et c’était bien situé, voilà ce qui fût notre solution du moment.
La Nouvelle-Zélande offre quelques backpackers pour femmes uniquement, et non, ce n’est pas pour lesbiennes, mais pour femmes voyageant seule.
À cet hôtel, pour sorcières féministes et autonomes, on offrait une serviette chaude en arrivant et c’était le plus spacieux et propre des auberges que nous avions eues.
C’est la ville où je suis restée le plus longtemps sur l’île du Sud, mais j’ai l’impression que c’est celle que j’ai visité le moins et de laquelle je garde le moins de souvenirs…
Je sais pourquoi. Mon esprit n’était pas dans la ville. Mais ailleurs.
À notre premier soir, nous allâmes à un « squarre » bien populaire en ville. L’ami rencontré à Dunedin nous avait parlé de cet endroit.
C’est une belle place ; des restos, des bars et des boutiques qui donnent une vie diversifiée et animée de jour et de soir.
Nous passâmes la soirée avec un groupe de garçons ; qui célébraient le retour de l’un de leurs amis, vivant à Londres depuis deux ans, et ici pour quelques jours.
Le lendemain, nous étant levée trop tard, bien trop tard ! Tellement que les femmes de chambres, timides et japonaises, nous réveillèrent avec la balayeuse. Puis la propriétaire, féministe et autonome, vint nous voir.
Nous décidions de rester et d’aller à la plage voisine ; plutôt que de se rendre à Kaikoura, ou Maren pourrait nager avec les dauphins tandis que moi je visiterais la ville.
La plage de Christchuch était grise et le sable bien tassé et mouillé.
Soleil mais venteux et un brin nuageux.
Alors j’étais assise sur la plage de Christchurch- Nouvelle-Zélande, par un dimanche après-midi de la mi-décembre, ordinateur sur les genoux, j’écrivais.
À la veille ou l’avant-veille de mon retour vers Gisborne.
Je suis là à faire des bilan et des récits de mes aventures des dernières journées.
Aujourd’hui, je me sens un peu triste. Je ne sais pas trop pourquoi. Je n’arrive pas à mettre le doigt dessus. Je trouve des raisons un peu bidons.
Je me suis fait couper les cheveux il y a deux jours… et je passe toujours au mauvais moment après une coupe de cheveux...
O.K ! Je sais que ça repousse, je sais qu’il y a du monde qui ne mange pas et je sais que je finis toujours par m’habituer.
Mais chaque fois je me dis que j’aurais dû le faire moi-même !
Fini les coiffeuses !
Je suis Sanson à ma façon, je ne tire pas ma force de mes cheveux, mais un peu de mon charme et de mon estime je pense… alors ce n’est pas bon de couper mes cheveux.
Cette fois-ci, je me suis dit sérieusement que je devrais faire mon cours de coiffeuse, je vois ça comme un investissement ! Et la possibilité d’un « side line» créatif pour moi.
Mais ce n’est pas juste ça. J’ai aussi de la difficulté avec les séparations.
Ma nouvelle amie de voyage prend l’avion bientôt et je n’ai pas souvent passé deux semaines complètes avec une même personne et en même temps que je commence à avoir besoin de solitude.
Je trouve ça plate de penser que je ne la reverrai peut-être jamais.
Bien que notre complicité se soit un peu épuisée, nous ne sommes plus à notre lune de miel !
Nous repartîmes de l'hôtel trop tard pour aller souper… tout était fermé.
À l’hôtel, notre chambre était maintenant pleine de voyageuses, une heureuse californienne était du lot.
Nous repartîmes pour notre dernière soirée qui nous mena jusqu’à 7hre du matin, directement à l’autobus.
La température, n’est pas super… gris et pluvieux.
La vue ne sera pas la même.
Mais je rentre à Gisborne, et je suis contente de voir mon amie.
Partie de Dunedin, après un tour de la fantastique Otago Peninsula, nous arrivâmes à Christchuch après plusieurs heures de route, il était tard, par ce beau samedi soir.
Sans hôtel pour la nuit, nous devions trouver.
Notre livre de touristes allemands indiquait plusieurs backpackers intéressants…
Le premier très bien situé était complet, le deuxième offrant un parking gratuit l’était également.
Bon, nous voulions rester près du centre-ville, alors la solution, un hôtel pour femmes seulement. Ce ne serait pas complet, c’est certain, et c’était bien situé, voilà ce qui fût notre solution du moment.
La Nouvelle-Zélande offre quelques backpackers pour femmes uniquement, et non, ce n’est pas pour lesbiennes, mais pour femmes voyageant seule.
À cet hôtel, pour sorcières féministes et autonomes, on offrait une serviette chaude en arrivant et c’était le plus spacieux et propre des auberges que nous avions eues.
C’est la ville où je suis restée le plus longtemps sur l’île du Sud, mais j’ai l’impression que c’est celle que j’ai visité le moins et de laquelle je garde le moins de souvenirs…
Je sais pourquoi. Mon esprit n’était pas dans la ville. Mais ailleurs.
À notre premier soir, nous allâmes à un « squarre » bien populaire en ville. L’ami rencontré à Dunedin nous avait parlé de cet endroit.
C’est une belle place ; des restos, des bars et des boutiques qui donnent une vie diversifiée et animée de jour et de soir.
Nous passâmes la soirée avec un groupe de garçons ; qui célébraient le retour de l’un de leurs amis, vivant à Londres depuis deux ans, et ici pour quelques jours.
Le lendemain, nous étant levée trop tard, bien trop tard ! Tellement que les femmes de chambres, timides et japonaises, nous réveillèrent avec la balayeuse. Puis la propriétaire, féministe et autonome, vint nous voir.
Nous décidions de rester et d’aller à la plage voisine ; plutôt que de se rendre à Kaikoura, ou Maren pourrait nager avec les dauphins tandis que moi je visiterais la ville.
La plage de Christchuch était grise et le sable bien tassé et mouillé.
Soleil mais venteux et un brin nuageux.
Alors j’étais assise sur la plage de Christchurch- Nouvelle-Zélande, par un dimanche après-midi de la mi-décembre, ordinateur sur les genoux, j’écrivais.
À la veille ou l’avant-veille de mon retour vers Gisborne.
Je suis là à faire des bilan et des récits de mes aventures des dernières journées.
Aujourd’hui, je me sens un peu triste. Je ne sais pas trop pourquoi. Je n’arrive pas à mettre le doigt dessus. Je trouve des raisons un peu bidons.
Je me suis fait couper les cheveux il y a deux jours… et je passe toujours au mauvais moment après une coupe de cheveux...
O.K ! Je sais que ça repousse, je sais qu’il y a du monde qui ne mange pas et je sais que je finis toujours par m’habituer.
Mais chaque fois je me dis que j’aurais dû le faire moi-même !
Fini les coiffeuses !
Je suis Sanson à ma façon, je ne tire pas ma force de mes cheveux, mais un peu de mon charme et de mon estime je pense… alors ce n’est pas bon de couper mes cheveux.
Cette fois-ci, je me suis dit sérieusement que je devrais faire mon cours de coiffeuse, je vois ça comme un investissement ! Et la possibilité d’un « side line» créatif pour moi.
Mais ce n’est pas juste ça. J’ai aussi de la difficulté avec les séparations.
Ma nouvelle amie de voyage prend l’avion bientôt et je n’ai pas souvent passé deux semaines complètes avec une même personne et en même temps que je commence à avoir besoin de solitude.
Je trouve ça plate de penser que je ne la reverrai peut-être jamais.
Bien que notre complicité se soit un peu épuisée, nous ne sommes plus à notre lune de miel !
Mais nous avons eu de franchement bons moments.
Et, je ne suis pas très bonne avec les séparations.
Je dis bonjour milles fois, je dis toujours les mêmes choses, je me répette… mais la plupart du temps je pars avant d’être partie.
Je dis bonjour milles fois, je dis toujours les mêmes choses, je me répette… mais la plupart du temps je pars avant d’être partie.
C’est ce que je fais présentement, je coupe les ponts, je me retire.
J’écoute Vincent Vallière pour la première fois depuis mon départ, il y a 5 mois maintenant.
Ce disque m’a vraiment accompagné au moment de ma décision de partir.
Ce disque m’a vraiment accompagné au moment de ma décision de partir.
J’entendais dans ces paroles des mots réconfortants et certains reflétaient bien mon émotion du moment.
Curieusement, encore aujourd’hui ces mots résonnent pour moi.
La plage de Christchurch est différente de toutes les autres plages de la Nouvelle-Zélande. Aucune plage ne se ressemble.
Parfois, galets, sable blanc, sable jaune, sable noir, ici c’est gris taupe sans coquillage.
Mais ici des surfeurs.
Parfois, galets, sable blanc, sable jaune, sable noir, ici c’est gris taupe sans coquillage.
Mais ici des surfeurs.
Retour vers Wellington, puis Gisborne. Le temps des fêtes sera bien différent. Mais je ne suis pas une « fan » du temps des fêtes. Je le redeviendrai certainement, mais je demeure inconfortable avec certains principes… Enfin !
Une journée sur la plage et une entrée au Café de la plage; nous retournions à l’hôtel en fin de journée.
Nous repartîmes de l'hôtel trop tard pour aller souper… tout était fermé.
Nous marchions et tournions en rond dans la ville, rien rien rien n’était ouvert. J'avais faim, je voyais des points.
Nous trouvions finalement un micro restaurent thaïlandais.
Pour presque rien, nous eûmes l’un des meilleurs soupers que nous ayons eu, excluant bien entendu, ceux que nous coquetions nous même !
Le lendemain, 17 décembre, nous passions la journée à explorer la ville, passant notre dernière journée ensemble.
Nous étions tristes et mais de bonne humeur à la fois.
À travers du magasinage et des sushis, nous arrêtions voir le « Wizzard ».
Un ancien prof de littérature anglaise à l’université, debout dans un échelle, portant une toge, nous racontant l’Histoire entre les hommes et les femmes !
Nous ne restions pas très longtemps, préférant les marches qui menait au somment de la cathédrale qui se trouvait devant nous. Cent-trente-quantre marches qui menait à 4 petits balcons d’où nous avions un vue sur le centre-ville.
Alors que nous nous promenions au marché public devant la cathédrale, cherchant un souvenir à ramener, Maren trouva deux bagues sur le sol.
Puis, je devins Miss Dempel.
Arrêt 5 à 7 après le masaginage, nous trouvions un divan dans une ruelle rétro à proximité du même « squarre ».
Alors que nous nous promenions au marché public devant la cathédrale, cherchant un souvenir à ramener, Maren trouva deux bagues sur le sol.
Pareilles, de la même grandeur.
Elle nous allait parfaitement toute les deux ! Ce serait notre souvenir!
Puis, je devins Miss Dempel.
Maren ne donna sa passe d’autobus et ces heures restantes, et la carte de membre BBH, rabais pour les backpackers.
Je fis mon premier appel pour réserver mon traversier au nom de Miss Dempel.
Arrêt 5 à 7 après le masaginage, nous trouvions un divan dans une ruelle rétro à proximité du même « squarre ».
Le traversier était bouqué, il ne nous restait qu’à préparer nos sacs à dos, car mon autobus était à 7hre le lendemain matin.
À l’hôtel, notre chambre était maintenant pleine de voyageuses, une heureuse californienne était du lot.
Nous repartîmes pour notre dernière soirée qui nous mena jusqu’à 7hre du matin, directement à l’autobus.
Sans avoir dormi, j’embarquai dans l’autobus pour me réveiller 4hre plus tard à Picton.
J’ai fait un très mauvais choix au moment de réserver le traversier…je devais attendre, je ne sais pas combien d’heures…trop longtemps…
J’aurais dû ne pas réserver et acheter mon billet directement là. J’aurais passer mes heures d’attente à me balader dans Wellington plutôt que de dormir dans le terminus de Picton !
Un peu d’écriture, une sieste, un peu d’écriture, une sieste, puis le traversier arriva…
Un peu d’écriture, une sieste, un peu d’écriture, une sieste, puis le traversier arriva…
C’est assise dans le traversier, mon retour vers l’île du nord, que je me rend compte que je suis de nouveau seule sur la route.
Le traversier est plus intéressant que la dernière fois… plus luxueux, plus petit je pense aussi... mais je ne suis pas certaine…La température, n’est pas super… gris et pluvieux.
La vue ne sera pas la même.
Les nuages donnent un aspect mystique à la baie, la traversée sera longue.
Ces petites montagnes vertes qui avancent dans la baie, des petites îles qui semblent vertes et fournies.
Je me sens dans un autre monde.
Le bateau tangue énormément.
On ne voit rien, on devine des formes.
Je me sens dans un autre monde.
Le bateau tangue énormément.
On ne voit rien, on devine des formes.
À ma première traversée, nous étions sur le pont, au soleil à écouter le ipod allemand pour la première fois…
Le bateau bougeait vraiment beaucoup.
La mer était agitée.
J’avais de la difficulté à marcher !
Rendue au terminus, j’attendis une navette et je compris combien la mer était agitée en parlant avec la dame qui se tenait à mes côtés. Elle qui avait pris le bateau des centaines de fois disait sans hésitation que c’était la pire fois de sa vie !
Je rentrai à Wellington affamée et fatiguée.
Pris ma chambre dans un hôtel près du terminus d’autobus, pour le lendemain matin.
Je marchai dans la ville cherchant de quoi manger.
Je marchai dans la ville cherchant de quoi manger.
Rien.
Un Shell fut ma meilleure option.
Au matin encore très tôt, un autre 7hre du matin, je prenais l’autobus pour entre à Gisborne.
De 7h à 5h dans l’autobus. Quel calvaire.Mais je rentre à Gisborne, et je suis contente de voir mon amie.
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