18 janvier
Petit matin de congé sur le Cat-a-Rac.
Je ne fais pas les toasts, je ne fais pas la vaisselle.
Je déjeune avec les voyageurs, prépare mon lunch ; aujourd’hui, je vais marcher.
En route pour False River.
Il parait que je pourrai jouer avec une anguille…
Dans le Lac près de False River, une amicale anguille y vit. Il parait qu’elle vient quand on met les orteils à l’eau et qu’elle adore les saucisses et le formage ! On verra bien qui j’ai de goût de la flatter !!!
Théoriquement mon retour au travail ne devrait pas être avant un jour, mais Andréa, l’autre fille travaillant ici, m’a demandé de prendre le relais un jour plus tôt. D’accord pour moi, de toute façon, je suis ici, et honnêtement, cela fera un peu plus d’argent…
Avant mon départ, il fallait d’abord coordonner mon retour…
Chris décida de me reconduire au début de la piste, puis il me laisserait un bateau sur la plage pour mon retour.
Il me reconduit donc dans la baie voisine. Torrent Bay, contournant les petites dunes de sable, il connaît bien le chemin.
La vue est toujours aussi belle, je ne sais plus quels mots utiliser pour l’exprimer… C’est juste tellement beau.
Mes bottes de marche sur l’épaule, je me sentais touriste à nouveau. Je sorti mon appareil photo, photographia la baie, et mon conducteur s’éloignant… Puis, je marchais sur la plage, suivant les directions données par Chris pour me rendre jusqu’à la piste.
Ha ! Les indications, lorsqu’elles sont trop précises et deviennent confondantes ! Je réalisai que je n’étais pas sur la bonne piste lorsque je vue les indications pour Cleopatra’s pool… Rien de trop grave… Je verrai un autre endroit ! De toute façon, je prévoyait y venir un jour ou l’autre ; le nom m’intriguant.
Du sentier, j’aperçu la rivière. Wow ! Ce fut une excellente erreur ! La rivière coule à travers des tonnes d’énormes roches créant de petits bassins et des micros chutes…J’adore ça !
Une grande roche forme une espèce de grand muret, la rivière dérivée s’y étant créée une gouttière, une glissade plus… coulant de gauche à droite. Très surprenant.
Je remontai la rivière, alla voir plus haut, puis je redescendue.
Je décidai de marcher sur les roches au centre de la rivière, plutôt que de reprendre le sentier. J’aime marcher sur les roches, j’aime sautiller d’une roche à l’autre, choisir mon chemin, examiner la stratégie de déplacement, les grandes enjambées, les angles, et l’idée d’utiliser mes mains pour marcher… J’aime tout ça.
Je suivis donc la rivière un bon moment. Puis de la plus haute roche de la rivière, bien fière de l’avoir atteinte, je pris une photo et poursuivis ma route. Plus loin, satisfaite de mon parcours, je voulu prendre une autre photo… NON !!! MERDE !!! MA CAMÉRA !!! Elle n’est plus dans sa pochette… MERDE ! Fuck ! Fuck ! Fuck ! (Que j’utilise maintenant plus fréquemment que merde ! Voilà que je sacre en anglais !)
Je passai l’heure suivant à essayer de la retrouver… j’en faisait une affaire personnelle ! Je me foutais maintenant qu’elle fonctionne ou pas ! Je voulais juste la retrouver ! Je passai une heure à tourner en rond, de roche en roche, entre l’endroit de la dernière photographie et l’endroit où je me trouvais. Rien, je ne trouvais rien. Le seul endroit où je ne pouvais voir le fond de la rivière était au pied d’une grande roche, où j’avais du faire un grand saut pour atteindre la suivante. La rivière tourbillonnant à cet endroit, je ne pouvais voir, ni atteindre le fond, ni même entendre le bruit de la caméra dégringolant sur la roche…
Je me résignai à ce moment. Je ne la trouverais pas.
Je repartie donc, un peu triste, sans ma caméra, et je repris le sentier, mon jeu n’était plus aussi amusant.
Triste d’avoir perdue mes photos de la journée et d’avoir perdue ma caméra ; tout court.
Je poursuivis ma marche, sans ma caméra. Le soleil donnait à la baie une couleur et un charme inégalé. J’imprimai ces souvenirs dans ma mémoire.
Et je n'ai plus de camera...
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire