13 janvier
Dans ce pays sans couche d’ozone, il faut faire bien attention…
Alors que je terminais mon ménage, toute en sueur, car la température était à mon maximum… près de 40ºC, je sautai dans la mer pour me rafraîchir.
Lors de mes premières baignades, j’étais plus hésitante. Pas très habituées à nager, pas très habituée à ma baigner dans la mer.
Du bateau, on peut descendre dans l’eau par une échelle, on peut plonger du pont principal ou sauter du toit du pont supérieur. Ce qui représente un saut d’un peu plus de 6 mètres.
Ancré dans la baie, l’Aquapackers est un paradis pour les baigneurs.
La première fois que j’ai mis le pied à l’eau j’utilisai l’échelle.
Maintenant, plus sur de moi et y découvrant un réel plaisir, je plonge du pont principal.
Je me souviens quand j’étais jeune, j’adorais plonger dans la piscine chez mes parents…
Je retrouve le goût du plongeon.
Maintenant je plonge sans hésitation. Attendant le jour où je vaincrai mon vertige et sauterai du toit.
Ce jour-là, la raison de ma baignade était pour me rafraîchir, mais aussi laver mes cheveux.
Les douches sur le bateau doivent être d’une courte durée, alors me laver les cheveux devient toute une histoire.
De toute façon, j’aime les cheveux à l’eau salée ! Mais vient quand même le jour où un shampoing est une bonne idée.
Je fis un premier plongeon pour me mouiller les cheveux. Puis du pont, je fis mousser le shampoing. Un deuxième plongeon pour rincer.
L’eau était bonne… je me laissai flotter sur le dos, laissant valser mes cheveux autour de moi.
L’étape revitalisant se termina par la douche extérieur situé sur le pont principal. Bien rincer le sel du maillot, de la peau et des cheveux.
Puis crevée de m’être levée à 6h15, je décidai de me faire sécher au soleil.
10 minutes feraient l’affaire.
Puis le mal frappa… je m’assoupis au soleil.
J’étais sèche à mon réveil. Bien sèche et je sentais ma peau bien cuite !
Me regardant dans le miroir, je constatai que la situation n’était pas si pire... À peine rosée… D’accord.
Je préparai le souper tranquillement attendant les visiteurs de la soirée… et lentement, je commençais à me gratter. Ça pique les coups de soleil !
Plus la soirée avançait, plus le rouge apparaissait.
Rouge puis merde !
Presque mauve !
Le crémage du matin avait eu quelques ratés… La crème solaire rincée par l’eau de la mer, bien que résistante à la baignade, n’avait pas son entier effet.
Le rebord du bikini, sur la peau sensible des seins, et mon ventre, peu souvent exposé au soleil, ont grandement écopés.
Quelques jours plus tard, je garde conserve encore ces rougeurs, certaines d’être brûlée à un des degrés.
Les bandes triangulaires de ma poitrine sont légèrement enflées et d’un rouge qui semble douloureux.
Ça ne fait pas mal, ça ne fait plus mal devrais-je dire. Mais ça pique encore.
Je ne sécherai plus au soleil. Je ne prendrai plus cette chance.
Je me sentais rouge stupide, je me sentais rouge touriste, je me sentais rouge imprudente.
Il ne suffit que de quelques minutes pour être brûlée en Nouvelle-Zélande… et sur l’eau, bien entendu, il faut être encore plus prudente Anny Lefebvre !
La nuit tombée, quelques visiteurs demandèrent s’il était possible d’aller voir les verres fluorescents dans les grottes près de la plage…
Lors de mon passage ici, en tant que voyageuses, nous y étions allé… J’avais adoré… c’était magique…
Alors, j’étais bien contente de la requête des voyageurs, et le capitaine accepta.
La nuit était superbe, chaude et sans vent.
Retenant le zodiaque, l’eau jusqu’à la moitié des cuisses, je fus surprise par la température de l’eau. Elle était vraiment bonne !
De retour au bateau, je décidai de faire trempette.
Seule à me baigner, mais observée par les curieux, je me laissai flotter, la voie lactée sous les yeux. Ma meilleure baignade à vie, sans aucun doute.
La nuit, je ne peux expliquer le phénomène, mais quand on bouge dans l’eau, il y a des particules fluorescentes… C’est vraiment joli.
Je nageai doucement dans cette eau à la température idéale, agitant les particules fluorescentes.
Puis, une dame, passagère de la soirée, me compara à une sirène !
Cheveux blonds, cheveux longs, dansant dans l’eau laissant derrière moi, une traînée fluorescente.
Je fus touchée par la comparaison… Puis je me dis : « Tiens ! Après les fées, les sirènes !»
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