En route pour Gore, au centre-sud de l’île du sud, nous fîmes un court arrêt ; première tentative pour rejoindre Travers et Gidget, notre famille de fermiers. Pas de réponse.
Nous arrivions donc à Gore peu après 18hre.
Nous arrivions donc à Gore peu après 18hre.
Les petites villes sont complètement fermées passé 17h, et le dimanche on oubli ça… rien n’est ouvert.
Alors comme souvent, nous arrêtions notre choix, sur un resto-bar. Le seul endroit ouvert.
Assise au bar, nous racontions notre histoire…
Alors comme souvent, nous arrêtions notre choix, sur un resto-bar. Le seul endroit ouvert.
Assise au bar, nous racontions notre histoire…

Nous tentons de rejoindre notre famille fermière car nous voulons aller sur une fermer de mouton et raser un mouton.
Nous fûmes la curiosité de la soirée !
Ces vieux hommes regardant le criquet à la télé, et ces deux jeunes femmes, canadienne et allemande, cherchant une ferme…
D’ailleurs, il y a longtemps que je ne dis plus canadienne, je dis French canadian… car je voyais les points d’interrogation sur le visage des gens en entendant mon lieu d’origine et mon accent !!! Je vous garantie que l’accent français à la cote ! Combien de fois on m’a demandé de dire quelques mots en français… On craque pour l’accent !
Enfin, nous tentions toujours de rejoindre notre famille, passé 21hre nous convenions qu’il était trop tard… Nous resterions à l’auberge de jeunesse.
Au matin, mon téléphone sonna. Je manquai l’appel…
D’ailleurs, il y a longtemps que je ne dis plus canadienne, je dis French canadian… car je voyais les points d’interrogation sur le visage des gens en entendant mon lieu d’origine et mon accent !!! Je vous garantie que l’accent français à la cote ! Combien de fois on m’a demandé de dire quelques mots en français… On craque pour l’accent !
Enfin, nous tentions toujours de rejoindre notre famille, passé 21hre nous convenions qu’il était trop tard… Nous resterions à l’auberge de jeunesse.
Au matin, mon téléphone sonna. Je manquai l’appel…
Nous réussîmes finalement à les rejoindre et nos nous rendîmes là pour 11hre.

Nous fîmes les présentations et après le dîner, nous partîmes, comme deux duchesses debout dans le triller du 4 roues à l’exploration de sa terre.
Le chien berger nous suivait… ils sont vraiment impressionnants ces chiens, répondant aux moindres gestes ou sons du maître.
Nous fîmes donc le tour de quelques padoques, puis nous croisions le voisin qui donnait un coup de main pour semer l’un des champs… Nous étions donc en direction du tracteur, où on nous expliquera comment on plante le gazon…
Puis le voisin, nous proposa s de conduire le tracteur !!

Je rigolais et je prenais la tâche au sérieux.
Je prends toujours les choses au sérieux !
Et, plus j’en apprenais sur la ferme, plus je comprenais que tous les gestes étaient plus grande importance. Un bon padoque bien fourni, grossirait bien les agneaux, et des agneaux bien gras, représentaient un bon prix de vente…Il ne fallait pas trop mettre de grain, alors, ne pas descendre les leviers trop tôt, car il ne fallait pas gaspiller non plus…
Et, plus j’en apprenais sur la ferme, plus je comprenais que tous les gestes étaient plus grande importance. Un bon padoque bien fourni, grossirait bien les agneaux, et des agneaux bien gras, représentaient un bon prix de vente…Il ne fallait pas trop mettre de grain, alors, ne pas descendre les leviers trop tôt, car il ne fallait pas gaspiller non plus…

Nous terminions le labour du champ et je repris le volant pour ramener le tracteur à la ferme.
A la ferme nous attendait un énorme mouton prêt à être rasée !
Y allant de milles questions, notre hôte était patient et généreux devant ma curiosité. Il semblait heureux de partager sa passion et son quotidien avec ces deux citadines étrangères.


Elle serait par la suite lavée et servirait à faire de la laine de moindre qualité.
Mais tout de même de la vraie laine des moutons !
Dans d’autres bacs, de la laine d’agneau et de la laine de mouton. Ces dernières seraient compressées et vendues au kilo.
Dans d’autres bacs, de la laine d’agneau et de la laine de mouton. Ces dernières seraient compressées et vendues au kilo.
On nous présenta les instruments, expliqua les façons de faire. Puis on alla chercher les moutons.
Le mouton, notre mouton, le plus gros de la ferme, et le plus fourni !! Il était énorme !

On pratiqua d’abord la prise du mouton, comment le faire asseoir, sans qu’il ne puisse bouger. C’était très impressionnant !
Il suffisait d’abord de lui tourner le coup, puis il tombe sur le côté. De là, on peut le traîner sur le dos et l’asseoir sans qu’il ne puisse bouger par la suite… Toute une technique !
Alors on pratiqua la prise et on amena notre mouton.
Nous eûmes droit à une démonstration, puis nous primes le relais afin de finir la coupe.

Je n’avais jamais vraiment touché un mouton, en tout cas, jamais de cette façon-là !
Roulant la laine entre mes doigts afin d’en faire un fil, je fis bien rire le fermier et le conducteur du tracteur, venu nous rejoindre.
J’avais de la graine de fermière ! Je devais me trouver un fermier !
J’avais de la graine de fermière ! Je devais me trouver un fermier !

Nous passions une nuit dans la maison des Cross, puis au matin, les enfants sont venus dans la chambre pour nous réveiller… à 8hre le matin, sur une ferme, on parle de grâce matinée !
Nous repartîmes en duchesse de tracteur, debout dans nontre triller, à travers les troupeaux. L’idée est des faire courir pour repérer ceux qui sont plus faibles, plus petits et aussi de voir l’état des padoques. Y a-t-il assez d’herbe pour tout le monde ?

Nous fîmes le tour des padoques… nous eûmes droit à un tour des caches pour la chasse aux canards.

Puis l'un des chien fît la chasse à un lapin...Il était fou des lapins ! Il avait trouvé un terrier ! Il mangeait la terre afin d’agrandir le trou…
Puis il trouva son déjeuner… un bébé lapin ! Plus petit que ma main !
Et, le fermier fit déplacer un troupeau par le chien berger afin que nous voyons le travail… il garda à l’écart un agneau… car depuis notre arrivée Maren disait qu’elle voulait toucher un agneau… Celui que le chien attrapa était certainement le plus crotté de la ferme !

Nous quittions notre famille peu après le lunch… ne sachant trop si c’était poli ou impoli de partir maintenant… Tout de même, nous voulions poursuivre notre chemin, et comme il n’avait pas vraiment de travail pour nous… nous commencions à nous sentir un peu dans les jambes de la vie familiale.
L’hôtesse semblait heureuse de nous indiquer la route, et l’hôte semblait déçu de nous voir partir…
La vie de fermier a plusieurs avantages… pour la vie de famille c’est le pied !
Entre les tours de padoques, une tasse de café à la maison et du temps avec les enfants. Il est permis de prendre une heure pour faire voler le cerf-volant après le lunch.
Mais ce n’est pas une vie facile pour autant… beaucoup de solitude, de stress… à la merci de la météo, pas de pluie, pas d’herbe… les prix de vente des agneaux est à la baisse… 10$ de moins la livre que par les années passées… ce qui représente beaucoup d’argent. Surcharge pour le transport vers l’abattoir, déduction pour la recherche sur les agneaux, recherche sur la laine…
Il y avait tant de déductions sur sa facture que j’avais l’impression de regarder mon talon de paie du cégep !
Enfin, j’appris beaucoup sur les moutons, leur vie familiale, relation brebis-agneau et l’industrie du mouton en Nouvelle-Zélande... la liste est longue...
Enfin, j’appris beaucoup sur les moutons, leur vie familiale, relation brebis-agneau et l’industrie du mouton en Nouvelle-Zélande... la liste est longue...

Nous reprîmes la route, heureuses de notre expérience. J’ai vraiment beaucoup aimé… je pense que c’est vrai que j’ai de la graine de fermière.
Je cherche maintenant fermier aimant les vieilles voitures et dansant le rock’n roll !
Cette fois-ci, nous étions en direction Dunedin.
1 commentaire:
Salut Anny,
je suis tombée par hasard sur ton blog en cherchant des infos sur la Nouvelle Zélande. J'ai le même âge que toi, et le même désir de larguer les amarres qui me trotte dans la tête: bravo à toi d'avoir franchi le pas!!!
Ton blog est intéressant et bien fait, félicitations.
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