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dimanche 9 décembre 2007

Jusqu'à Greymouth

C’est dimanche le 2 décembre que débuta officiellement ma nouvelle aventure.
Nous partîmes encore une fois chargée comme des mulets… direction « par-là », trouver le traversier !
Nous arrêtions en cours de route pour un petit déjeuner… un excellent petit déjeuner ! Œufs brouillés, toasts, saumon fumé et capuccino. (J’eu mon saumon gratuit… car il était par erreur dans mon assiette, ayant demandé une fricassée de champignons !) Les restaurants sont dispendieux en Nouvelle-Zélande. Pas mal tout l’est à bien y penser ! Le gaz, les épiceries… déjeuner au resto, c’est pas moins de 20$. Enfin, ce matin-là, ce fût succulent.

Nous trouvions enfin le traversier.

Avec nos cartes d’embarcation en mains, nous étions énervée de ce nouveau début d’aventure. Je fis bien rire mon amie lorsque je me mise à pleurer devant la touchante scène de séparation de deux amis dans la trentaine. L’accolade des deux garçons était si sincère, l’étreinte si forte… je me pu retenir mes larmes. Assise sur le banc, mon amie me tendit un kleenex en rigolant.
Finalement, nous prîmes place sur cet énorme traversier. Assise au dernier étage, nous regardions Wellington et l’île du Nord s’éloigner.

C’est lors de cette traversée que je vu mes premiers dauphins ! Une colonie de dauphins suivait le traversier… Avec le soleil qui plombait sur le Cook Strait, je souriais de bonheur, en écoutant de la musique allemande dans le ipod de ma nouvelle complice ! Je dansai sur le pont du bateau, ne comprenant le moindre mot de la musique qui me faisait bouger ! Que la vie est bonne pour moi !

Notre plan était de louer une voiture dès notre arrivée à Picton, ville portuaire de l’île du Sud. La navette du traversier nous mena au centre-ville. Premier arrêt, Apex, location de voiture. Notre prix 29$ par jour, plus les assurances… bon, on décide de magasiner et de pas prendre la première voiture. On trouva alors le kiosque d’informations touristiques : fermé.

De la boite téléphonique, nous trouvions quelques adresses et numéros de téléphone.
Bon, pas de réponse… et une place où nous devions téléphoner dans une dizaine de minutes…

Alors que nous attendions, je décide de demander à un homme, assis dans sa voiture, s’il connaissait une bonne place pour louer une voiture… Il se trouve que mon interlocuteur était lui-même propriétaire d’une compagnie de location !

Nous attendions quelques minutes et une personne vint nous rejoindre, envoyé par l’homme. Elle fût quelque recherche téléphonique, mais ne réussie à obtenir un prix compétitif à notre premier 29 $.
Nous poursuivions nos recherches, nous rendant à une autre gare de traversier.
Le marché des loueurs de voiture ! Toutes les compagnies sont là !
Et, comme par magie, nous retrouvions la même commis de notre premier arrêt. C’était bon, on y va pour ça !
Maintenant, a-t-on besoin d’assurances ??
« Je n’ai jamais eu d’accident… »
« Moi, non plus… »

Nous en venions tout de même à la conclusion, que malgré que nous n’avions jamais eu d’accident, ni une, ni l’autre ; nous n’avons jamais conduit de l’autre côté de la route ! C’est bon on y va pour les assurances ! 585$, montant total de notre location…

Assise dans notre voiture, maintenant nommée Bleu bird, nous prenions la route. Le ipod allemand jouait dans la radio et nous répétions sans cesse : « On a une voiture ! On a une voiture ! » La vue était superbe… nous arrêtions à quelques reprises, expulsant notre frustration d’autobus sans arrêt photo !
Direction Nelson pour notre première nuit sur l’île du Sud.
Comme toujours, des paysages magiques et des routes sinueuses.
Maren au volant, pour la première fois de l’autre côté de la route !
Nous rigolions de notre aventure qui prenait son envol. Répétant encore que nous avions une voiture !

C’est affamées que nous arrivions enfin à Nelson.
Comme était maintenant notre nouvelle habitude, nous n’avions pas de plan pour loger ! Il nous fallait trouver un endroit. Mais d’abord manger !

Le petit centre-ville était vide… chercher un resto…Nous ne voulions pas payer trop cher, mais il faut se rendre à l’évidence, chaque resto est assez dispendieux.
Allons-y le tout pour le tout : Salade chaude d’agneau de la Nouvelle-Zélande et pâte du jour, que nous décidions de partager.

L’heure avançait, passé 21hre, toujours pas de place à loger… Du restaurent, la sympathique serveuse nous amena le téléphone sans fil, nous débutions nos recherches !
Hôtel trouvé après quelques téléphones… Nous dormirions à Beaches Hostel.
Je vérifiai l’adresse en cours de route. 581 Rocks Rd. Le seul problème… L’hôtel se trouvait légèrement en dehors de la carte ! Il fallait donc improviser le restant du parcours. Avec les ronds-points, j’ai toujours de la difficulté à m’orienter !

Nous finîmes par trouver ! 581 Rocks Rd.
Tiens… l’affiche annonce Bed and Breakfast! Le jardin était très joli…
Merde ! Nous n’étions pas au bon endroit!!!

Nous retrouvions notre chemin, certaines que le propriétaire ne nous aurait attendu. On rigolait en se disant que notre première journée avec une voiture, serait peut-être aussi notre première nuit en voiture !

Mais, Barry, un gars de Toronto, propriétaire de L’auberge nous attendait.

Je constante de jour en jour, que nous sommes souvent les plus vieilles dans les auberges de jeunesse… Les backpakers sont plus dans la jeune vingtaine…

Nous repartîmes au matin, direction Abel Tasman National Park. (3 décembre)
Notre plan : voir rendues là !
Puis rendues là… Notre plan fût de prendre le bateau taxi qui nous amènerai à Anchorage Bay, de là nous pourrions revenir par une marche en montagne d’environ 3 heures.

Tour de bateau rapide, nous vîmes la pomme en roche, endroit célèbre et beaucoup photographiée, puis des cormorans. Et, avec le bateau super rapide nous arrivions à notre destination.

Avant de descendre, notre conducteur pointa du doigt un bateau en nous disant que c’était un hôtel… Un backpackers-bateau et que pour 60$, nous avions un souper, un déjeuner, et un lunch pour le lendemain…
« Avez-vous tous ce que vous avez besoin ? » nous demanda le conducteur.
« On a pas besoin de rien ! » de lui répondre.

Nous décidions de profiter de la plage, d’un sable jaune doré, et d’attendre jusqu’à environ 16h, si le propriétaire du bateau arriverait… nous pourrions alors savoir s’il y avait de la place pour nous ou revenir pour nos trois heures de marche sans être prise par la noirceur.
Cette section de l’île se nomme Golden Bay et honnêtement… Il y a de quoi !
Je n’en revenais pas de voir la couleur de la plage !

Sans costume de bain, car nous étions partie pour une marche en montagne, c’est en sous-vêtements que je fis la baignade ! Et, entre vous et moi, il n’y a pas grand différence entre les sous-vêtements et un bikini…

Puis le capitaine arriva sur son bateau… Comme deux naufragées, nous crions :
« Chris! We want to stay in your boat! »

Nous étions les premières arrivées, mais nous serions 17 cette nuit-là.

Sur le pont du bateau, au soleil, nous regardions les bancs de harengs et les cormorans faire la pêche. Nous savourions notre première bière d’après-midi au soleil, heureuses de notre sort !
Puis ce joignirent à nous un couple d’allemand, puis un autre couple d’allemand, puis 2 sœurs allemandes ( !). Je commence à croire que l’Allemagne est vide à ce temps de l’année ! On rencontre tellement d’allemand ! C’est surprenant ! Tellement que le running gag est épuisé ! Quelques autres personnes s’ajoutèrent également.

Je pris part à la préparation du souper, qui n’était pas très gastronomique… Mais le capitaine est capitaine ; pas cook ! Ce fût quand même bon ! Quand on fait du BBQ, on ne peut pas trop se tromper !

Après le souper, Chris, nous proposa de nous amener voir les glow warms, ce petits vers fluorescents… J’étais vraiment contente, car je les avais manqué sur l’Île du Nord, et j’avais vraiment le goût de voir ces petites bêtes étranges. Dans la grotte, nous nous serions cru sous un ciel intensément étoilé. C’était vraiment beau.

De retour sur le bateau, ce sont les vraies étoiles qui m’éblouie. Il y en avait tellement… Au milieu de l’eau, sans aucune lumière autour… je crois ne jamais en avoir vu autant. J’ai même vu 3 étoiles filantes.

Au matin, fières et heureuses de notre aventure, nous retournions à la grotte des vers, voir de quoi ils avaient l’air de jour. Ils ont l’air de rien ! On ne les a pas vu !
Nous prîmes notre temps sur la plage avant de débuter notre marche de 3 heures, qui nous ramènerait à notre voiture.

La première partie de la marche fût vraiment belle, offrant des paysages surprenants à chaque fois. Puis nous entrions dans la partie Foret, avant de revenir, le temps du lunch sur la plage. De là, nous marchions et décidions de faire du « hors-piste ». Plutôt que de suivre le sentier, nous marchions sur les roches le long de la berge, sans vraiment savoir, si nous pourrions le faire tout du long. Escaladant parfois, mettant le pied dans l’eau lorsque nécessaire, nous nous rendîmes finalement à notre voiture !
La marche, que nous nous étions donné comme défi de faire en deux heures, s’était finalement transformée en une marche de deux jours !
Puis nous reprîmes la route direction sud, toujours, prochain arrêt Greymouth. L'heure du lunch sur une ferme de saumons, ou les mouches noires dévorerent nos chevilles. Puis, nous permettant un petit arrêt pour voir le plus long pont supendu. C'était haut. c'était beau.

Sur la route, nous eûmes un, tout à fait, délicieux coucher de soleil…

Puis, sous les conseils de Chris, le capitaine, nous arrêtions à Pancakes Rocks. Où l’eau sculpte la roche. Je ne sais pas quelle sorte de roches… mais ça fait un toujours aussi beau paysage. Nous arrivions à temps pour la fin du coucher de soleil.

Ce soir-là (4 décembre), nous savions où nous devions dormir, car c’est l’endroit où j’attendais mes bottes de marches et mon passeport !

Je fus si heureuse de retrouver ce paquet, préparer par mon amie, avec soin. Elle avait même eu la gentille attention d’ajouter son atlas routier de la Nouvelle-Zélande.

Je me sentais maintenant bien équipée, et prête à toutes nouvelles aventures !

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