M'y voici!

C’est assise au petit café de l’aéroport de Gisborne, que débute ce nouveau blog.
En ce samedi matin, il n’y aura aucun avion avant 10h.
Le bruit du réfrigérateur empiète sur celui du téléviseur.

Il est 8hre du matin, pour moi. Ce qui veut dire qu’il est 16h pour vous… mais vous êtes hier.
Je suis déjà demain matin.

De petits avions régionaux, arrivent ici chaque jour.
C’est un bon endroit pour écrire, l’un des seuls cafés internet disponibles en ville, de plus le café y est excellent. Mon amie travaille de 8h à 11h, ce qui me laisse donc trois heures chaque matin pour écrire un brin !

J’ai posé mon sac chez mon amie Marie-Pierre, à Gisborne.

La ville la plus à l’est du monde. Il y a des lieux habités encore plus à l’est, mais ce ne sont pas des villes… Alors c’est Gisborne qui a le titre officiel.

Je suis débarquée de l’avion depuis maintenant une semaine.
Marie m’attendait à l’aéroport…
L’avion était en temps, mais la ligne était tellement longue pour les douanes que je suis arrivée dans les bras de mon amie, près de 2heures après mon arrivée.

Aux douanes, j’ai eu mon étampe !
Mon visa est dans mon passeport, je peux travailler durant un an. La douanière était vraiment sympathique.
Puis l’agent de biodiversité.

Après les douanes, on passe une autre barrière, pour être certain que nous n’apportons aucun produit ou quelques dérivés de produits animal. Ils sont vraiment très sévères sur la protection de la faune et de la flore… Comme c’est un petit pays, qu’ils sont isolés, et que c’est de plus une île, ils prennent les choses au sérieux. Alors on vérifie mes bottes de marche, et on passe les bagages aux rayons X.
C’est après l’étape des rayons X, qu’en sautillant, j’ai passé les portes qui me menaient dans l’aéroport… Où Marie m’attendait !
Vous auriez dû nous voir ! On riait comme deux folles !

Et, Merde ! Que ça fait du bien de serrer une amie dans ses bras !

En moins de deux nous nous retrouvions aux côtés de son petit 4 par 4.
En tant que passagère j’occupais le même siège que celui habituel du conducteur. Ici, on conduit de l’autre côté !

Puis nous partîmes de Auckland sur le champs, direction Coromandel et la côte Est, pour un 3 jours de camping.

Les paysages étaient impressionnants… Verts. Des pâturages, du ciel, de la mer, des plages et des moutons !
Je riais sans cesse, n’en revenant pas de ce qui j’avais sous les yeux et par plaisir d’être en bonne compagnie. Je riais, l’émotion dans les yeux, avec un Wow ! à tout moment…
C’était vraiment beau. Marie me disait constamment qu’elle n’avait pas l’impression d’être en Nouvelle-Zélande, mais pour moi, la Nouvelle-Zélande, c’était ça !

Pour notre premier soir de camping, nous avons trouvé un endroit de rêve… sur le bord de la plage. A l’accueil, le gardien du parc nous a donné un poisson, fraîchement pêché. Notre souper !

Avec une tente qui se monte en 30 secondes (vous savez ces tentes que l’on lance et qui sont déjà monté…) et un matelas qui se gonfle en 2 minutes 30 secondes, notre campement était prêt, notre cuisine installée en quelques minutes!
Notre petite bouteille de champagnette à la main, nous célébrions nos retrouvailles devant cette vue spectaculaire. La première soirée fût difficile… Nous avons profité quelques peu de la bouteille de gin acheté au duty free !
Avec de l’alcool, je dors en moins de deux… et je ronfle ! Ma nuit fût bonne, mais mon matin plus difficile !
Pour nous remettre de bon pied, nous nous sommes concocté des grill cheese pommes et brie. Du camping de luxe ! Puis, une dame passa et nous offrit encore du poisson… Voilà maintenant que nous avions notre dîner ! Que la vie est bonne pour deux belles canadiennes en vacances !

Puis nous reprenions la route pour une autre journée.
Des plages de sable blanc, un soleil étincelant, toujours tous ces champs, ces moutons et ces opossums écrasés en bordure de route.
L’opossum ressemble un peu à un raton laveur, je devrais regarder sur internet, car je ne m’attends pas à en voir en vie ! Il parait de toute façon qu’ils mangent les œufs de kiwis… et les kiwis sont en voie d’extinction. Enfin !

Mis à part, les opossums en bordure de route, nous avons bien rigolé sur les pancartes d’écoliers (car il manque une main à la petite fille !), celles de vitesse qui me rappelaient le jeu de mile borne et j’étais impressionnée par la route sinueuse et en hauteur, surplombant la mer.
La mer…
Les palmiers…
Des nouvelles variétés de fleurs, d’arbres, des moutons partout !

Côté animaux, la Nouvelle-Zélande a des tonnes de moutons ! Environ 12 moutons par habitants ! Il y a aussi beaucoup d’élevage de bœufs. Sinon, dans la nature, on retrouve ; des chevreuils, des cochons sauvages, des dindes sauvages, des opossums… et des dizaines et des dizaines de variétés d’oiseaux.

Pour notre deuxième jour, nous nous sommes arrêtés dans un camping, à la dame très sympathique, mais un camping, très aménagé. Les douches, laveuse et compagnie. Rien a voir avec ce que nous avions la veille !

Puis encore une fois, nous reprîmes la route au matin, direction Hot spring naturel.
Une plage, ou se trouve une source d’eau chaude… Alors il faut se creuser un trou, l’eau est bouillante et avec la marée qui monte un peu et qui amène de l’eau fraîche, la température de la baignoire creusée devient soutenable.
La plage était déserte… Juste un peloton de monde au loin… Déduction faite : La source d’eau chaude se trouve là !
On ne tenait pas à faire saucette avec tous ces touristes… Nous avons donc décidé de toucher la température de l’eau et de poursuivre notre route.
Honnêtement… C’était crissement chaud !

Puis nous avons poursuivi notre chemin encore… Le paysage changeait, parfois forêt, un peu brousse, et toujours des kilomètres de plage et de chemin de gravelle ! Nous nous permîmes un petit arrêt sur la plage, arrêt bain de soleil. Seule sur notre plage, le monde nous appartenait… Jusqu’à ce que nous soyons couverte de puces de sable ! Malencontreusement, mon amie se gratte depuis !

Je rigolais toujours autant devant ces paysages nouveaux et spectaculaires. Découvrant en même temps la culture maorie présente ici. D’ailleurs pour les noms de ville, on repassera… Car ça sonne souvent maori… alors j’ai peine à les prononcer et encore plus à les retenir !

Pour notre troisième nuit de camping, nous avons trouvé quelque chose de beau et de pas cher, sur le bord de la plage. En fait, le camping se trouve très exactement entre la plage et la traque de chemin de fer ! La nuit, ça saisie ! Ça fait du bruit un train !
Puis une autre journée de voiture… direction le bout de l’ile la pointe la plus à l’est du pays, le fort le plus à l’est du monde ! 30 kilomètres de gravelle, sur des chemins étroits pour arriver à un fort. Le guide touristique nous annonçait une marche de 25 minutes pour se rendre au fort directement… mais on n’a jamais trouvé le chemin ! Alors, on a repris la route !

Puis plus nous avancions, plus nous nous disions que notre prochaine nuit serait à Gisborne même. C’est sous le soleil de 7hre que nous sommes rentrées en ville. La lumière était parfaite, c’était tellement beau ! Je découvrais les plages de surfeurs.

Puis je découvris le 45 B Stout. Mon adresse.
Et ma chambre, bien aménagée, avec soin par mon amie.
Ma clé taillée, un cellulaire prêt à être utilisé.

Pour m’écrire :
45 B Stout (lettre B, pas un 8!)
Gisborne, Nouvelle-Zélande
(Pas de code postal)
tel maison: 011 646 867 5777
et pour les message textes uniquement, mon numéro de cellulaire : 021 0231 9844

Je suis maintenant à la maison depuis deux nuits. C’est bien de dormir dans un lit ! Ça faisait longtemps !
J’ai rencontré le mari de mon amie et même la belle sœur ! Elle me prêtera un vélo… J’ai hâte de pouvoir découvrir la ville à vélo !